À PROPOS DES OIES
Le petit lac Saint-François accueille chaque année environ 40 000 oies des neiges, ces oiseaux causent bien des inquiétudes et interrogations sur leurs effets sur la qualité de l'eau. Pour tenter d'éclairer le lecteur, je me suis basé sur une étude que la ville de Victoriaville a commandée en 2013 auprès de COPERNIC, organisme du bassin versant de la rivière Nicolet. Manon Couture, chargé de projet chez Copernic, nous a fourni l'étude sur ce réservoir d'eau potable qui reçoit plus de 100 000 oies des neiges à chaque automne. Les extraits de ce rapport devrait éclairer le lecteur.
Extraits du rapport
Statistique 2014
Les oies blanches sont arrivées le 13 octobre, le plus grand nombre observé a été d'environ 40,000. Elles nous ont quitté en deux temps a cause du gel hâtif du lac mais les dernières sont partis le 1er décembre afin de poursuivre leur migration.
Coliformes fécaux
Une étude évalue qu’une déjection de bernache (Branta canadensis) peut contenir 1,28 x10 unités de coliformes fécaux (UFC) tandis que celle d’un goéland à bec cerclé (Larus delawarensis) peut atteindre 1,77 x10 UFC (Alderisio et DeLuca, 1999). Ces résultats indiquent les effets variables selon les espèces liées à leurs régimes alimentaires différents. La bernache est strictement herbivore et le goéland, omnivore. La teneur en coliformes fécaux est susceptible de varier selon de nombreux facteurs tels que les espèces d’oiseaux présentes, la taille de l’étendue d’eau et les habitudes d’alimentation (Fleming et Fraser, 2001). Tout comme le phosphore et les nitrates, le calcul théorique de la teneur en coliformes est plausible puisqu’en transposant la concentration moyenne réelle mesurée au volume total du réservoir, le nombre de coliformes attribué aux oies contribue à un taux de 0,4 % selon la moyenne réelle du nombre de coliformes observés. De plus selon l’examen de la situation du réservoir Beaudet dans le rapport de l’Institut Armand Frappier demandé par la ville de Victoriaville, Payment (2000) statue sur le faible apport supplémentaire en coliformes fécaux des oiseaux migrateurs en raison de leur présence saisonnière.
Cyanobactéries
Selon Unckless et Makarewicz (2007), les fèces ne contribueraient pas à la prolifération des cyanobactéries à court terme puisqu’elles se sédimentent rapidement. De plus, le temps de rétention court de l’eau du réservoir est également un frein à la prolifération prolongée de cyanobactéries.
Conclusions
Les oies blanches sont arrivées le 10 octobre,une nouveauté cette année, une plateforme d'observation a été installé sur l'eau en permanence afin de permettre à la population d'observer ces oiseaux.(Voir évènement,Parc des Pionniers sur ce site) Nous en avons reçu beaucoup moins cette année environs 15,000 et elles ont quitté le 6 décembre afin de poursuivre leur migration
Statistique 2018
Les oies nous ont abandonné cette année. Elles sont arrivées vers le 20 octobre, il y en a eu environ 500 puis elles sont disparues du paysage pour aller ailleurs. Malheureusement elles sont libres de choisir leur lieu d’arrêt durant leur migration. Cependant plusieurs sorte de canards nous ont visité, mais le froid hâtif à devancé leur départ.
Les oies blanches sont arrivées le 15 octobre, le froid automnale a fait en sorte qu'elles quittent plus tôt, soit le 28 novembre. Cette année leur nombre semble avoir diminuer, selon les observateurs environs 10,000 oies nous ont visité. Est ce une tendance? c'est ce que l'avenir nous dira...Nouveau cette année, de nouvelles espèces de canards ont fait une pause sur le lac pour le plus grand plaisir des observateurs.
Les oies blanches sont de retour parmi nous cette année pour notre plus grand bonheur. Elles sont arrivées vers le 20 octobre en grand nombre et devraient demeurer sur le lac jusqu'au premiers gels. Il y a aussi une présence accru des bernaches et comme par les années passées elles ne se mélangent pas et prennent donc leur secteur du lac.
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